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Peut-on avoir ses règles et être infertile?

Peut-on avoir ses règles et être infertile?

Les menstruations sont souvent considérées comme un signe rassurant de fertilité. Cependant, derrière cette notion réconfortante se cachent des questions complexes : est-ce que l'arrivée régulière des règles garantit vraiment la capacité de concevoir ? Peut-on avoir des cycles menstruels réguliers et pourtant être confronté à l'infertilité ?

Entre croyances courantes et nuances du lien entre les règles et la fertilité, la réalité quotidienne remet parfois en question les idées préconçues et ouvre la voie à une compréhension plus approfondie de la complexité de la santé reproductive. Règles et fertilité, est-ce vraiment si lié ? La team REPEAT répond à toutes tes questions. 

Les bases du cycle menstruel : hormones et phases 

Le cycle menstruel, loin d’être une simple oscillation régulière, est une chorégraphie complexe et finement orchestrée entre différentes phases et hormones. Comprendre ce ballet hormonal est essentiel pour saisir la régulation subtile qui se joue dans la conception d’un enfant. 

Les phases folliculaire et lutéale, les plus importantes pour tomber enceinte ?

La première moitié du cycle, connue sous le nom de phase folliculaire, débute avec le premier jour des règles. Durant cette période, les niveaux d'hormones gonadotrophines stimulantes (FSH) augmentent, stimulant ainsi la croissance des follicules ovariens. Ces follicules en développement abritent les ovocytes, dont celui qui sera libéré par les trompes de Fallope lors de la prochaine ovulation.

Lorsque le follicule dominant atteint sa maturité, il libère un ovule. C’est ce qu’on appelle l'ovulation. Cette transition marque le passage à la phase lutéale. Le corps jaune, structure formée à partir du follicule éclaté, prend le relais, sécrétant la progestérone pour préparer l'utérus à une possible implantation d'embryon. Les muqueuses utérines se préparent, l’endomètre s’épaissit ... tout le corps est prêt à recevoir une potentielle grossesse.

Le duo hormonal : oestrogène et progestérone

Au cœur de cette symphonie hormonale, l'œstrogène et la progestérone en sont les principales. L'œstrogène, produit en abondance pendant la phase folliculaire, stimule la croissance de l'endomètre, la muqueuse utérine. Il contribue également à la préparation des voies de la fécondation en favorisant la production de glaire cervicale facilitant le passage des spermatozoïdes.

À l'inverse, la progestérone, qui domine la phase lutéale, stabilise l'endomètre, le préparant à accueillir un ovule fécondé. Si la grossesse ne survient pas, les niveaux de progestérone diminuent, déclenchant le début des règles et amorçant un nouveau cycle.

Existe-t-il un lien indissociable entre règles et fertilité ?

Le lien entre règles et fécondité est souvent perçu comme une évidence de la biologie reproductive. Cependant, il existe des nuances, notamment en ce qui concerne l'ovulation, l'élément clé de la conception.

Pour concevoir, l'ovulation est impérative. C’est par ailleurs le point culminant du cycle menstruel. Car si les spermatozoïdes peuvent survivre plusieurs jours dans le tractus reproducteur, l'ovule, lui,  est viable pendant une période beaucoup plus courte, souvent de 12 à 24 heures. Ainsi, la fécondation a lieu généralement dans cette fenêtre restreinte, faisant de l’ovulation un moment crucial pour la conception.

Cependant, il est possible d'avoir des règles régulières sans nécessairement ovuler. Cette situation peut découler de divers facteurs, notamment des irrégularités hormonales, le stress, des changements de poids ou des affections médicales sous-jacentes. Il est essentiel de comprendre que même si les règles peuvent indiquer une fonction ovarienne normale, elles ne garantissent pas automatiquement l'ovulation.

Les cycles anovulatoires, où l'ovulation ne se produit pas pendant un cycle menstruel, peuvent être plus fréquents qu’on ne l’imagine. Ainsi, la présence de règles régulières ne garantit pas la possibilité de concevoir naturellement.

Les causes des règles sans ovulation

Le phénomène des règles sans ovulation peut être déconcertant pour de nombreuses personnes qui considèrent les règles comme un signe implicite de bonne santé hormonale. Pourtant, derrière ce mystère, se cachent diverses causes, notamment le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) et d'autres troubles hormonaux qui influent sur le cycle menstruel.

SOPK et troubles hormonaux 

Le SOPK est un trouble hormonal complexe qui perturbe l'équilibre délicat entre l'œstrogène et la progestérone, contribuant à la formation de kystes sur les ovaires. Ces kystes peuvent entraver l'ovulation, entraînant des cycles anovulatoires et, par conséquent, des règles sans possibilité de conception. Les implications du SOPK ne se limitent pas uniquement à la sphère reproductive. Il peut également être associé à des symptômes tels que l'acné, l'hyperpilosité et des changements de poids, soulignant la nécessité d'une prise en charge holistique pour aborder ses diverses facettes.

Outre le SOPK, d'autres troubles hormonaux peuvent également compromettre l'ovulation. Des déséquilibres dans la production d'hormones telles que la prolactine, la thyroïde, ou des niveaux anormaux de FSH (hormone folliculo-stimulante) peuvent tous jouer un rôle dans l’anovulation.

Comprendre les causes possibles des règles sans ovulation est la première étape vers une prise en charge efficace de la fertilité. Par ailleurs, c’est en démystifiant ces causes d’infertilité, que nous pouvons ouvrir la voie à des solutions personnalisées, éclairant ainsi le chemin vers une fertilité équilibrée et une planification familiale éclairée.

L’impact du stress sur la fertilité

Le stress, omniprésent dans nos vies actuelles, ne se limite pas à son impact émotionnel ; il peut également avoir un impact sur le cycle menstruel et la fertilité. Les mécanismes exacts ne sont pas complètement compris, mais des niveaux élevés de stress peuvent perturber l'équilibre hormonal, notamment en inhibant la libération de l'hormone gonadotrophine (GnRH), responsable de la régulation des cycles menstruels. Cette perturbation peut entraîner des cycles irréguliers voire des cycles anovulatoires, affectant ainsi la fertilité.

Heureusement, une gestion efficace du stress, par le biais de techniques de relaxation ou de méditation, peut jouer un rôle essentiel dans la préservation de l'équilibre hormonal. 

L’impact insoupçonné de l’alimentation sur la santé reproductive et hormonale.

La nutrition joue un rôle essentiel dans la santé menstruelle. Un poids corporel inadapté au poids de forme peut perturber l'équilibre hormonal, affectant la régularité des cycles menstruels et l'ovulation. 

Une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels tels que les vitamines, les minéraux et les acides gras, contribue non seulement à maintenir un poids corporel sain mais favorise également une fonction ovarienne optimale. La surveillance de l'apport nutritionnel peut ainsi être un élément fondamental pour maximiser la fertilité.


Si comprendre les facteurs externes qui influencent la fertilité permet d'adopter une approche proactive pour optimiser la fertilité, prendre rendez-vous avec un gynécologue est une étape cruciale si des préoccupations surgissent pour assurer une prise en charge adaptée et informée.

Les professionnels de la santé spécialisés dans les aspects gynécologiques et obstétricaux sont formés pour comprendre la complexité du système reproducteur. En cas de préoccupations liées aux règles, à l'ovulation, ou à toute autre question gynécologique, la consultation précoce avec un professionnel peut permettre de détecter et de traiter rapidement d'éventuels problèmes. Les visites régulières chez le gynécologue ne sont pas seulement des mesures réactives, mais également des investissements préventifs pour ta santé. Car si aujourd’hui, on a la chance de pouvoir être informé, les symptômes apparents peuvent parfois masquer des problèmes sous-jacents nécessitant une évaluation médicale approfondie. L'automédication et l’autodiagnostic peuvent non seulement retarder un diagnostic précis mais également aggraver la situation. Les informations en ligne, bien qu'utiles, ne remplacent pas l'expertise d'un professionnel de la santé.

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