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Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : causes et traitements

Le syndrome des ovaires polykystiques résulte d’un trouble hormonal plus ou moins grave chez les personnes menstruées. Il est également connu sous le nom de Stein-Leventhal, faisant référence aux deux médecins qui avaient fait sa découverte en 1935. À l’origine de nombreux problèmes de santé chez la gent féminine, il modifie la sécrétion de progestérone et d’œstrogène au profit d’une importante quantité de testostérone.

Pourtant en temps normal, les personnes menstruées produisent des hormones sexuelles masculines en très petite quantité. Cela peut se vérifier en procédant à une prise de sang. Ce trouble est visible à l’aide d’une échographie.

Comment se débarrasser des ovaires polykystiques  ?

Quelles sont les causes de cette pathologie  ?

Les causes des kystes ovariens sont diverses chez la femme. Ce sont des chercheurs français qui les ont découvertes. D’après eux, cette affection n’est liée ni au surpoids ni à l’obésité. Elle provient plutôt d’un problème prénatal : une exposition à un certain facteur de croissance que représente l’AMH ou l’hormone anti-mullërienne. Celle-ci serait à l’origine de l’hyperandrogénie détectée chez les patientes attentes par ce syndrome.

Dans leurs études, l’équipe de chercheurs a constaté que les femmes en état gestationnel concernées par le SOPK avaient un taux de l’AMH qui dépasse les 30 %. Pourtant, cette hormone provoque un important déséquilibre au niveau de l’utérus chez le fœtus, s’il est de sexe féminin.

Même aujourd’hui, les recherches n’ont pas permis de confirmer les véritables causes de cette affection. Ce qui est sûr, c’est que l’AMH engendre une hyperstimulation de toutes les cellules du cerveau chargées de la régularisation de la production de testostérone. Les chercheurs ont pu constater cette hausse anormale des taux d’hormones masculines chez des souris pendant leur expérimentation. Avec les antécédents familiaux, les personnes menstruées ont 30 % de risque de souffrir d’un tel syndrome.

Néanmoins, les causes du SOPK ne sont pas seulement héréditaires. Cette affection peut résulter d’autres facteurs de risque. Les perturbateurs endocriniens sont pointés du doigt, mais il faudra encore que les scientifiques confirment cette thèse. Heureusement, tu as la possibilité de bénéficier d’un traitement adéquat afin d’essayer de régler les choses.

Comment détecter cette affection hormonale  ?

Pour détecter la maladie, des imageries et la biologie sont mises en œuvre. Le gynécologue diagnostique en amont, mais souvent, il en a besoin pour confirmer les résultats. Normalement en effet, quand le cycle menstruel commence, un ovaire renferme entre 5 et 10 petits follicules avec une taille de près de 5 mm. L’un d’entre eux se transformera en ovocyte après la maturation folliculaire. Mais malheureusement, cette phase très importante de l’ovulation ne pourra pas avoir lieu à cause du taux élevé d’androgènes. Et l’accumulation des follicules immatures modifie également le cycle.

Le bilan, composé d’un dosage de LH ainsi que de FSH, est à réaliser entre le deuxième et cinquième jour du cycle menstruel. Dans le cas où la patiente a une absence de règles, le médecin les provoque alors avec un traitement hormonal à base de progestérone. Celui-ci sera administré durant une dizaine de jours. Avec ce bilan biologique, on constate que les taux des androgènes sont trop élevés et le rapport des hormones sécrétées par l’hypophyse s’est inversé. En plus, le métabolisme tend au diabète et à la baisse de sensibilité à l’insuline, une hormone jouant un important rôle dans le fonctionnement général de l’organisme. Si tes résultats sont similaires, le SOPK est désormais confirmé.

Comment se manifeste ce syndrome  ?

Les symptômes du SOPK se déclinent sous de nombreux signes cliniques, pouvant varier d’une patiente à l’autre. Leurs degrés d’intensité sont parfois moyens, parfois intenses. Le médecin conseille de diagnostiquer la patiente dès que la pathologie se manifeste.

Un cycle sexuel irrégulier

Souvent, les règles irrégulières, que les gynécologues appellent spanioménorrhée, sont révélatrices. Chez d’autres personnes menstruées, il peut même y avoir une aménorrhée, une absence de règles, ou encore une oligoménorrhée ou des menstruations peu fréquentes. Il peut arriver que pendant cette période, les patientes remarquent que les saignements sont plus abondants que d’habitude. Il s’agit de ménorragies.

Au cours de l’échographie pelvienne, le gynécologue fait état d’une hausse de volume des ovaires où se forment des petits kystes. À cause de toutes ces modifications, tomber enceinte devient difficile, car cette maladie provoque de l’infertilité. En effet, il y a une absence de fécondation ainsi que d’ovule puisque les ovaires polykystiques ne fonctionnent plus comme il se doit. Dans certains cas, la patiente a encore un cycle sexuel, mais ne parvient pas à ovuler en raison d’une insuffisance ovarienne. Les follicules ovariens n’arrivent jamais à maturité.

Le syndrome d’insulinorésistance

Le syndrome d’insulinorésistance touche le métabolisme. Il résulte de la résistance des cellules à l’insuline. Cela veut dire que les unités fonctionnelles de l’organisme, qu’elles soient adipeuses, hépatiques ou musculaires, ont perdu une certaine sensibilité à cette hormone. De ce fait, elles font face à un manque de glucose au niveau des muscles puisqu’elles n’en captent plus assez. La patiente présente alors une hyperglycémie. Parallèlement, elle contracte un acanthosis nigérians. Les zones cutanées au niveau des aisselles, du coup, des replis et de l’aine se brunissent et s’épaississent.

Des problèmes cutanés et des pertes de cheveux

Les ovaires polykystiques peuvent engendrer d’autres problèmes de santé, comme les troubles cutanés. Chez la majorité des patientes souffrant de cette anovulation, il y a un hirsutisme. Ce symptôme très désagréable se traduit par l’apparition de pilosité sur des parties de la peau normalement glabres. On peut citer notamment le visage, la poitrine ou encore le cou.
Outre les poils disgracieux, tu peux aussi avoir de l’acné, une maladie dermatologique chronique qui touche à la fois le follicule pileux, la glande sébacée et la tige pilaire. Pourtant, ce trouble apparaît principalement pendant la puberté chez la femme, chez la gent masculine ou autre. Dans les pires des cas, le SOPK peut provoquer une importante perte de cheveux ou alopécie. C’est également un symptôme très lourd et difficile à vivre.

Comment guérir définitivement des ovaires polykystiques  ?

Aujourd’hui, les scientifiques n’ont pas encore découvert de traitement spécifique pour les ovaires polykystiques. Afin de t’aider, les gynécologues se focalisent sur les symptômes. Les médicaments, permettant d’équilibrer la production d’hormones sexuelles, sont à prendre jusqu’à la ménopause. Ils contrebalancent l’hyperandrogénie et soignent les acnés, l’hirsutisme et les divers troubles liés à cela.

Ainsi, la prise de ces médicaments restaure les règles et corrige les cycles menstruels en fonction des symptômes. Cela te permet de mettre toutes les chances de ton côté en termes de fertilité. En plus, ils diminuent efficacement les risques de contracter le cancer de l’endomètre et stoppent la forte augmentation de la pilosité dans les zones glabres.

Le traitement médicamenteux contribue également à rétablir l’ordre au niveau du métabolisme. En parallèle, tous les problèmes provoqués par l’insulinorésistance sont réglés, à condition de bien suivre les traitements.

Dans le cas où la patiente souffrant de SPOK souhaite tomber enceinte, il faut induire une ovulation. Par le biais de ce traitement spécifique, le médecin injecte des hormones ayant pour rôle de provoquer la maturation d’un follicule. Une ovulation va alors se produire et un ovocyte sera formé pour la fécondation. Cette méthode nécessite toutefois des séries de tests assez contraignantes.
Tu commences par un entretien avec le médecin spécialiste avant d’entamer un examen clinique. Une telle étape requiert beaucoup de patience et de force mentale. En effet, il faut trois mois pour bien déterminer le jour d’ovulation. Cependant, cette technique n’est pas forcément efficace et son succès dépend d’ailleurs de nombreux facteurs. Mais après quelques échecs, le médecin peut proposer des traitements plus lourds à ne citer que la fécondation in vitro ou FIV.

Quelles méthodes pour les soigner naturellement ?

Certaines personnes menstruées ont pu venir à bout d’un SOPK, notamment en changeant leur façon de s’alimenter. Le but n’est pas uniquement de perdre du poids, car souvent, ce syndrome est à l’origine de l’obésité. Il faut opter pour une alimentation saine et équilibrée. Pour cela, il est indispensable de réduire la consommation de sucre. En effet, comme expliqué plus haut, lorsque tu souffres de ce syndrome, ton corps fait une résistance à l’insuline.

Afin de stabiliser le taux de sucre dans le sang, évite de boire des jus de fruits et de manger des aliments composés d’édulcorants artificiels. Les aliments transformés, les glucides raffinés, les produits laitiers et les viandes rouges sont aussi déconseillés. Le choix de l’huile de cuisson utilisée compte également beaucoup. Certaines comme celle de canola présentent une importante toxicité pour le système endocrinien. En revanche, ce qu’il faut privilégier, ce sont les aliments riches en fibres tels que les légumineuses, les fruits, les noix et les légumes.

À l’instar de l’alimentation, des remèdes naturels basés sur la phytothérapie peuvent traiter le problème à la source. Le houblon, par exemple, actionne la régularisation de l’hypersécrétion d’androgènes. Pour l’hyperglycémie, les aliments tels que la cannelle aident à la réduire. Mais dans tous les cas, quoi que tu décides de consommer, aie l’habitude de consulter une naturopathe avant toute chose. Ces remèdes ne sont pas forcément adaptés à ton cas.

Dès que les symptômes de SOPK apparaissent, il est conseillé de consulter un médecin. Ce dernier est le plus indiqué à confirmer si tu es vraiment atteinte de cette maladie ou non.

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